Ikéjimé, ce mot japonais.
Parmi les mots japonais que l'on entend souvent dans les hautes - et pas si hautes - sphères gastronomiques, le plus intrigant est sans doute l'ikéjimé.
Sushi, saké, shiso, wasabi, miso … Tant de mots japonais peuplent la langue française aujourd’hui. Si tout le monde sait ce qu’est le sushi, d’autres ne savent pas que le saké1 ressemble à la bière. Que le shiso2 a toujours existé (mais plutôt dans les restaurants vietnamiens) et se prononce “shissso” et non “shizo”. Quant au wasabi3 (aussi “wassssabi”), vous ne connaissez sans doute que l’erzatz trop vert car le vrai wasabi est très cher et rare. Mais vous savez qu’il pique au nez et non sur la langue.
Alors quand on arrive à l’umami4, cela devient carrément plus mystérieux. Mélange de salé et sucré ? Cinquième saveur fondamentale ? Tant de mystères qui sont tellement à la mode… Mais dans cette broussaille de vocabulaire qui permet de briller en société, aucun mot n’est aussi prestigieux et galvaudé que l’ikéjimé.
Invisible, inodore
Ikejime ou ikéjimé ? J’ai pour habitude d’ajouter des accents car je ne comprends pas “kara-âje” pour karaage (cela se prononce “ka-ra-a-gué) même si je ne rem…