Le vrai prix du sushi
Plat planétaire dont la particularité est d'être aux extrêmes du marché, le sushi parisien s'apprête à surfer sur une nouvelle vague.
Finis, les sushi tournants à deux balles. Le sushi, à l’origine un fast-food tokyoïte que les ouvriers picoraient en sortant des bains publics, a retrouvé sa forme populaire revisitée à la française dans des barquettes de sushi saumon du Monoprix et des take-away à 12€. Ce n’est pas vraiment le développement que l’on aurait souhaité à cette cuisine à la fois si simple et si complexe, donnant une mauvaise image du sushi invariablement au saumon d’élevage abusif trempé dans une sauce sucrée - sushi de saumon et sauce soja sucrée que l’on ne mange ni l’un ni l’autre au Japon, je tiens à le préciser.
Les extrêmes du sushi
Paradoxalement, c’est à peu près à l’époque où le sushi en barquette s’est épanoui en France, que Paris a connu une flopée d’ouvertures de sushiya “de luxe” dont certains furent auréolés peu après d’étoiles Bibendum. On les connait bien désormais, ne serait-ce que de nom : l’Abysse, Sushi B et Sushi Jin. Dans la même gamme, il y eut aussi Sushi Onodera, qui n’a tenu que qu…