Deux petits cambodgiens parisiens.
Le premier s'appelle Melinda. Ce n'est pas du racisme ordinaire, mais deux littéralement petits restaurants cambodgiens qui ne paient pas de mine mais sont redoutablement efficaces.
MELINDA
Dans une avenue qui ressemble plutôt à un terminus de tramway qu’à une vraie rue, tout au bout au fin fond du 13ème arrondissement, se trouve un petit restaurant discret malgré la devanture au faux air Star Trek – la série originelle des années 1960. Une amie, C-H, m’y a emmenée.
“C’est notre cantine familiale. Nous y allons depuis la génération de mes parents.”
Effectivement, ce midi, la clientèle était composée de couples de retraités asiatiques, mangeant dans un silence confortable que l’on devine est le fruit d’une longue vie passée l’un aux côtés de l’autre. Que d’histoires doivent-elles se cacher derrière ces visages calmes…
Plus tard, une famille est arrivée. Les enfants, encore petits, parlent français. Les parents, quant à eux, parlent français avec les enfants, et un chinois qui ne sonne ni mandarin ni cantonais. Est-ce du teochew?